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Elle porte des enjeux vitaux pour l’avenir de l’agriculture mondiale (faim, pauvreté, climat, énergie, biodiversité, eau, justice et équilibres économiques locaux et globaux).
Elle nécessite sobriété, efficacité (agriculture biologique et non productiviste) et énergies renouvelables. Elle est une digue pour les victimes de la faim devant le déferlement de l’agriculture intensive et de ses conséquences climatiques.
La récente « déclaration alimentaire européenne » décrit, au niveau européen, certaines lignes directrices. En Afrique,il faudrait appuyer le rôle central des femmes dans l’agriculture pour l’améliorer.
(N.B : « L’agriculture biologique écarte les intrants chimiques, particulièrement l’azote, et recycle les déchets de la récolte et les engrais de ferme. Les sols biologiques sont plus sains, retiennent plus de carbone, possèdent une haute teneur en humus, une bonne structure, une forte aptitude à retenir l’eau et une excellente résilience à l’érosion. Ils résistent ainsi aussi bien aux sécheresses qu’aux fortes précipitations et émettent peu de gaz à effet de serre.»
(Urs Niggli, revue Durable, n° 37, p,32)